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La thèse d’Arash DERAMBARSH référencée dans la bibliographie de la FAO des Nations   Leave a comment

Il a obtenu son doctorat de droit (PhD in Law) après avoir soutenu en anglais une thèse de droit intitulée « The Issues and Legal Controversies of Food Waste from Antiquity to the Present Day » (30 mai 2025 – Yerevan State University).

Il a publié de nombreux articles juridiques et académiques dans de prestigieux journaux scientifiques sur différents thèmes (droits internationaux, histoire du droit, gaspillage alimentaire, droit pénal, droit de l’environnement,…).
Il s’est également exprimé au sein de grands médias français et internationaux.

La FAO a décidé de référencer sa thèse au sein de son catalogue David Lubin.

Cette bibliothèque des Nations Unies intègre la plus prestigieuse bibliographie académique et scientifique internationale en matière environnementale et développement durable.

Arash Derambarsh a été avocat de 2018 à 2023 et est dorénavant juriste.

Engagé dans de très nombreuses causes dont la lutte contre le gaspillage alimentaire, il est à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée en France en 2016.

Il est également à l’origine de deux pétitions qui ont dépassé les 200.000 signatures pour la lutte contre le gaspillage alimentaire en France et plus de 1,6 millions de signatures pour la lutte contre le gaspillage alimentaire en Europe.

Thèse d’Arash Derambarsh : Analyse Juridique du Gaspillage Alimentaire   Leave a comment

Le 30 mai 2025 à l’University State de Yerevan (Arménie), Arash Derambarsh a soutenu en anglais une thèse de droit intitulée « The Issues and Legal Controversies of Food Waste from Antiquity to the Present Day » (« Les enjeux et controverses juridiques du gaspillage alimentaire de l’Antiquité à nos jours »).

Vous pouvez consulter et lire la thèse d’Arash Derambarsh ici sur le site de HAL sciences qui est une plateforme pluridisciplinaire nationale pour le dépôt et la consultation des écrits, travaux et résultats de recherches scientifiques des chercheurs et enseignant-chercheurs : https://hal.science/tel-05232809v1.

Par ailleurs, il a publié de nombreux articles juridiques et académiques dans de prestigieux journaux scientifiques. Il s’est également exprimé au sein de grands médias français et internationaux.

Voici ses différentes publications juridiques et scientifiques sur différents thèmes (droits internationaux, histoire du droit, gaspillage alimentaire, droit pénal, droit de l’environnement,…).

ORCID : https://orcid.org/0009-0001-9890-8118

ACADEMIA : https://arashderambarsh.academia.edu/

Site Personnel : https://www.arashderambarsh.eu/publications-juridiques

Arash Derambarsh est depuis diplômé d’un Doctorat de Droit (PhD in Law).

Résumé de la thèse :

« Households on every continent wasted more than a billion meals a day in 2022, while 783 million people were affected by hunger and a third of humanity faced food insecurity. Food waste continues to harm the global economy and fuel climate change and pollution as well as the degradation of nature. These are the main findings of a report by the United Nations Environment Programme (UNEP) released today, ahead of the International Zero Waste Day. 1 Food waste is a global tragedy. Indeed, millions of people are going hungry today because food is wasted around the world. Our research therefore touches on a current problem and concrete answers will provide solutions that have not been thought of and implemented. This thesis examines the issue of food waste from antiquity to the present. The analysis is based on legal and historical standpoint. More specifically, it seeks to identify correlation between the rise of poverty and an outmoded and unregulated agri-food system. The objective is to examine and define the nature of food waste. As well, to address its various issues and consequences. To underscore the dysfunctions, particularly in large-scale distribution. Also, to catalog the extensive legislative and regulatory measures regarding the waste management and prevention. The differences between these various projects and states from across the world will also be compared in this study. Our results highlight many options that can improved regulation. These options include: field work with various political, social, legal, and agri-food industry players. As well as analyzing various diagrams and scientific and legal data. ln order to lessen hunger occurring from the supply chain constitutes of producers, distributors, and consumers. As a result, we are proposing a more ethical paradigm for the global food chain. Hunger remains a global crisis, with staggering statistics highlighting the paradoxical coexistence of food waste and food insecurity. Despite advancements in food production, distribution, and preservation, a significant portion of the world’s population still suffers from hunger and malnutrition ».

Arash DERAMBARSH écrit dans la Revue Politique et Parlementaire   Leave a comment

A lire les tribunes d’Arash DERAMBARSH dans la Revue Politique et Parlementaire

Arash Derambarsh, diplômé d’un doctorat de droit (PhD in Law), est adjoint au maire en charge du développement durable dans la commune de Courbevoie. Il est à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée le 3 février 2016 en France. En Suède, en 2019, il a reçu le « WIN WIN Gothenburg Sustainability Award »

Voici les trois tribunes publiées :

  1. « Pourquoi soutenir la nouvelle proposition de loi contre le gaspillage alimentaire »
  2. « La loi contre le gaspillage alimentaire est une innovation majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique »
  3. « Comment la ville de Courbevoie est devenue un leader mondial dans la lutte contre le gaspillage alimentaire »

Arash Derambarsh : Interview sur le Gaspillage Alimentaire dans VSD Magazine   Leave a comment

Arash Derambarsh : « Je veux que mon fils grandisse dans un monde qui ne gaspille plus » (VSD Magazine)

Pionnier dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’élu à la mairie de Courbevoie et juriste, Arash Derambarsh est notamment à l’origine d’une loi adoptée en 2016. Neuf ans plus tard, le lanceur d’alertes charismatique constate une certaine avancée dans le domaine mais note toutefois plusieurs points à améliorer.

Arash Derambarsh est l’auteur de la loi contre le gaspillage alimentaire, qui a permis de sauver et distribuer chaque année plus de 10 millions de repas en France. Son combat a été récompensé par de nombreux prix et est soutenu par des personnalités comme Mathieu Kassovitz Læticia Hallyday ou encore Nikos Aliagas.

VSD. En février 2016, la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire dont vous êtes à l’origine a été adoptée. Près de dix ans après, où en sommes-nous ?

Arash Derambarsh. Il y a tout d’abord un chiffre : Depuis le vote de la loi, plus de 10 millions de repas sont sauvés et distribués chaque année. C’est une hausse de 22% du don alimentaire en France. Une avancée unique qui fait de la France un modèle dans le monde. Sur le plan européen, notre pétition a dépassé les 1,6 millions de signatures. Nous sommes soutenus par de nombreuses personnalités comme Mathieu Kassovitz, Marc Simoncini, Nikos Aliagas, Sefyu, Læticia Hallyday ou encore Omar Sy.

Enfin sur le plan local, dans la ville de Courbevoie où je suis adjoint au maire en charge du développement durable depuis 2020, nous avons sauvés et distribués plus de 500.000 repas. Un record mondial. C’est le nombre de repas que nous avons sauvé et distribué aux associations en cinq années. Depuis 2014, j’ai la chance de compter sur le soutien précieux du maire de la commune dont je suis élu, Jacques Kossowski. Il m’a notamment épaulé dans le projet d’organisation de collectes d’invendus alimentaires afin qu’ils ne finissent pas à la poubelle. Après des années de combat, je peux me féliciter de plusieurs avancées. Ainsi, il a donc été décidé qu’avec l’aide de plusieurs start-up et acteurs sociaux et économiques, une charte contre le gaspillage alimentaire serait votée chaque année dans toutes les sphères d’activité de la ville.

À l’époque, vous aviez subi la pression de plusieurs individus hostiles à la loi. Est-ce que cette cause fédère aujourd’hui ? Est-ce que les gens ont fini par comprendre le bienfondé de votre combat ?

Les débuts ont effectivement été très compliqués. C’est le jeu de la politique. En 2015, j’ai reçu de nombreuses critiques dont celles d’une partie de la Gauche comme le député socialiste Guillaume Garot qui était contre la loi contre le gaspillage alimentaire. D’après lui en effet, redistribuer une partie des invendus alimentaires posait de nombreux problèmes. Il était contre l’obligation de donner mais militait pour un système de défiscalisation. Dix ans plus tard, j’ai heureusement pu constater une évolution des mentalités sur la question, une large adhésion à nos idées au point même de recevoir plusieurs prix pour ce combat (Arash Derambarsh a notamment été lauréat du Prix WIN WIN Gothenburg Sustainability Award en 2019, soit l’équivalent du Nobel pour le développement durable, ndlr).

Quid du gouvernement actuel ?

Il y a toujours des points à améliorer. Une partie de la classe politique semble avoir des préoccupations plus importantes. C’est tout du moins ce que m’a fait comprendre Madame Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, lorsque je l’ai sollicité à ce sujet. Visiblement, elle n’avait pas le temps pour évoquer ce type de problèmes… Le président Emmanuel Macron se désintéresse également du sujet malheureusement. Pourtant, des hommes politiques de premier plan m’ont soutenu dès la première seconde comme Xavier Bertrand ou Frédéric Lefebvre.

En parallèle de cette loi, il y a la réalité. Celle de la baisse significative des dons qui profitent aux associations. Que faire face à ce constat ?

La faim est quelque chose d’universel. Que ce soit en France ou à l’étranger. Le problème est simple. Nous assistons à une montée de la paupérisation, liée à l’inflation notamment. Il faut remette à plat le système agroalimentaire pour mieux protéger nos agriculteurs et nos consommateurs. C’est un sujet dont les pouvoirs publics doivent absolument s’emparer. D’où ma demande de revoir la loi contre le gaspillage alimentaire de 2016.

Que contient la nouvelle proposition de loi (PPL), déposée au Sénat le 20 janvier 2025 ?

S’il y a eu des efforts considérables depuis la loi de 2016, le gaspillage alimentaire représentait encore 4,3 millions de tonnes de denrées en 2022. J’ai donc interpellé la sénatrice Marie-Do Aeschlimann afin qu’elle dépose une nouvelle proposition de loi allant dans ce sens. En effet, loi de 2016 imposait aux supermarchés de plus de 400 mètres carrés de redonner leurs invendus alimentaires aux associations de leur choix. En cas de manquement, une amende de 10.000 euros était infligée. Une première dans le monde.

Désormais avec cette PPL déposée le 20 janvier 2025 au Sénat, le seuil permettra d’imposer aux supermarchés de plus de 200 mètres carrés. Ce qui devrait nous permettre de toucher 5000 points de vente supplémentaires et de redistribuer plus d’invendus alimentaires aux associations caritatives. La PPL prévoit également de renforcer les sanctions pour ceux qui ne respectent pas les règles. A savoir une sanction allant de 0,1 à 0,5% du chiffre d’affaires. C’est très important. En Italie, par exemple, cette loi existe, mais si des supermarchés ne donnent pas, ils ne sont pas punies par une sanction pécuniaire. La loi n’est donc pas efficace. En France, c’est le cas et ça marche. 

Le 31 janvier 2025, vous avez organisé une grande conférence internationale à Courbevoie contre le gaspillage alimentaire. Pourquoi avez-vous organisé cet événement ?

Mon combat militant a commencé en 2014 et la loi a été votée le 3 février 2016. Dès lors, je marque le coup chaque année en faisant le point sur toutes les avancées de la loi, ceux qui jouent le jeu et les récalcitrants. Malheureusement, il n’y a aucun contrôle ni suivi de la loi. Nous faisons donc ce travail.

Justement, à Courbevoie, une charte contre le gaspillage alimentaire sera votée chaque année. Qu’est-ce qu’elle comprend ?

En 2020, nous avions un objectif : tendre vers la « Ville zéro gaspi » comme à San Francisco. Nous voulions impliquer tous les domaines d’activité comme la grande distribution évidemment (sans seuil de superficie), mais aussi le secteur hospitalier, la restauration scolaire, les commerces de bouche, les marchés ou encore les EHPAD. Le pari a été tenu et de nombreuses communes suivent le mouvement dorénavant comme la ville de Puteaux avec son maire, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Poissy avec Karl Olive, la grande majorité du département des Hauts-de-Seine, Saint-Ouen-Sur-Seine avec Karim Bouamrane ou encore l’établissement public territorial, au sein de la Métropole du Grand Paris; « Paris Ouest La Défense » (POLD) qui regroupe 11 villes (Courbevoie, Garches, La Garenne-Colombes, Levallois, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Suresnes et Vaucresson) soit plus de 560 000 habitants et presque autant de salariés !

Concrètement, voici ce que nous avons mis en place chaque année depuis 2020 :

– 2020 avec tous les supermarchés situés dans la ville sans délimitation de superficie

– 2021 avec restauration hospitalière

– 2022 avec restauration scolaire

– 2023 auprès des commerces alimentaires (commerces de bouche, restaurants, boulangeries, marchés)

– 2024 avec les maisons de retraite

Y a-t-il une volonté de l’étendre sur le territoire national ?

Bien sûr ! Courbevoie est une ville pilote, qui lui a permis d’avoir le label « Green City » par la FAO, la branche de l’ONU chargé de l’alimentation. Aujourd’hui, l’idée est bien d’élargir le champ d’action à l’ensemble du territoire et dans le monde.

Vous avez souffert de la faim quand vous étiez étudiant. Souhaitez-vous transmettre cette lutte à la jeune génération ?

Ces valeurs de partage et de solidarité se transmettent dès le plus jeune âge. Dans les crèches, les maternelles et écoles primaires de Courbevoie, nous avons déjà mis en place de nombreuses démarches de sensibilisation, tels que les nouvelles tables de tri connectées, des ateliers et des accompagnements pédagogiques en intégrant les parents et les enfants dans le processus de changement positif. C’est le combat le plus essentiel. Je veux que mon fils et tous les enfants de sa génération grandissent dans un monde qui ne gaspille plus. 

Quels sont vos prochains projets ?

Pour les 10 ans de la loi, nous préparons la publication d’un livre aux éditions Fayard et la sortie d’un documentaire inédit sur les coulisses de la loi ainsi que tout le travail qui a été fait depuis 10 ans. Nous travaillons dessus avec le producteur Eric Pierrot et le journaliste David Cantiniaux. Nous avons des discussions en cours avec Canal Plus notamment. Enfin, avec Franck Papazian, nous allons créer une Fondation internationale contre le gaspillage alimentaire qui aura pour objet de faire de la pédagogie, d’aider toutes les associations à se mettre en lien avec tous les supermarchés et de nous adresser à tous les gouvernements internationaux afin que la loi contre le gaspillage alimentaire s’applique partout pour faire reculer la faim et remettre à plat le système agroalimentaire qui est aujourd’hui déréglé.

EXCLU VSD – Yann Moix revient sur le tournage de l’émission On n’est pas couché avec Mathieu Kassovitz et Arash Derambarsh. Il revient pour la première fois sur cette séquence devenue légendaire.

Arash Derambarsh était venu présenter, en compagnie de Mathieu Kassovitz, son livre Manifeste contre le gaspillage (Fayard). Enregistrée le 12 novembre 2015, l’émission n’a pas été diffusée avant Janvier 2016 en raison des attentats qui ont eu lieu au Bataclan à Paris le 13 Novembre 2015.

Pour VSD, il revient en exclusivité et pour la première fois sur les coulisses de cette émission : 

« Quelques jours avant les attentats du 13 novembre, nous avons enregistré une émission d’On n’est pas couché, où j’étais chroniqueur aux côtés de Léa Salamé. Nous avons reçu Arash Derambarsh pour son combat contre le gaspillage alimentaire et nous n’avons pas été très tendres avec lui. Ce que les téléspectateurs ne savent pas, c’est qu’en amont de l’interview, on a essayé d’orienter mon propos. J’ai notamment reçu un appel d’un journaliste des Inrocks dont j’étais proche, qui avait écrit à l’époque un papier à charge, injuste et malveillant contre lui. Il a influencé mon propos, et c’est pour ça que c’est allé aussi loin. Après coup, je me suis rendu compte que c’était totalement injuste et disproportionné. Un jour, dans un supermarché en bas de chez moi, j’ai vu un employé se faire virer parce qu’il avait donné des invendus alimentaires à des SDF. Choqué, j’ai appelé Arash pour lui en parler et j’ai vu à quel point son combat était honnête, authentique, louable et chevillé au corps. C’est à ce moment-là que nous avons noué un véritable lien d’amitié. À Noël 2023, alors que j’étais en direct sur Europe 1, on est même partis toute une nuit faire des maraudes à Courbevoie à La Défense avec des bénévoles pour venir en aide aux sans-abris. Depuis, je suis avec intérêt ses différentes actions. Je confirme que j’ai eu tord de le critiquer ».

Valérie PECRESSE nomme Arash DERAMBARSH chargé de mission pour la lutte contre le gaspillage alimentaire en Île-de-France   Leave a comment

Arash Derambarsh Le Figaro

La région Île-de-France nomme un responsable anti-gaspillage alimentaire

Valérie Pécresse a officiellement nommé Arash

Derambarsh (photo) chargé de mission pour la lutte contre le gaspillage alimentaire en Île-de-France.

L’intéressé, qui est également adjoint LR au maire de Courbevoie, devra étendre au territoire francilien la charte qu’il a fait adopter dans sa ville, en partenariat avec la grande distribution et les restaurateurs. En récupérant des aliments encore sains, mais qui allaient être jetés, elle a permis de sauver l’équivalent de 300000 repas depuis 2020.

Cette nourriture a été attribuée aux associations humanitaires de cette commune des Hauts-de-Seine.

Interview d’Arash Derambarsh sur France 3 : Courbevoie est une ville référence contre le gaspillage alimentaire   Leave a comment

Arash Derambarsh sur France 3 Télévision

Interview d’Arash Derambarsh : « Courbevoie est une ville référence dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ».

Grâce à notre travail, la ville de Courbevoie a officialisé le chiffre de plus de 300.000 repas sauvés et redistribués aux associations caritatives et aux démunis depuis 2020.

La Ville de Courbevoie est devenue pionnière dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en Europe en seulement 3 ans. Merci à Monsieur le Maire Jacques Kossowski pour son soutien et à tous nos amis et collègues élus ! Ainsi qu’à tous les supermarchés, les Start-up (PHENIX, FullSoon, Linkee), les associations et les fonctionnaires !

Copyright France 3

Arash Derambarsh défend la lutte contre le gaspillage alimentaire à la FAO (ONU)   Leave a comment

 

Réunion de travail entre Arash Derambarsh et Vytenis Andriukaitis (commissaire européen chargé de la sécurité alimentaire).

Nous aurons bientôt une législation contre le gaspillage alimentaire en Europe.

Pour aider les millions de personnes qui ont faim sur notre continent !

 

Livre Arash Derambarsh : Agriculteurs – les raisons d’un désespoir (éditions Plon)   Leave a comment

 
Voyage au cœur d’un système français : l’agro alimentaire.
 
Un puissant système qui crée du gaspillage alimentaire, de la surproduction, de la malnutrition et de la pollution. En 2017, l’agriculture française est entre les mains des lobbies (Lactalis, Bigard, Monsanto, Bayer).
 
Conséquences : une utilisation intensive de pesticides, des pratiques choquantes dans la grande distribution, des organisations syndicales et coopératives qui enfoncent un peu plus les paysans dans la misère. L’agriculture française est prête à exploser !
 
Ce livre est un plaidoyer et une enquête qui dénonce et apporte des solutions. Préface de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214.
Arash Derambarsh, né à Paris en 1979, est éditeur, docteur en droit et futur avocat. Conseiller municipal Les Républicains à Courbevoie, il est à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l’unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l’a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l’auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du livre politique 2015.
Journaliste au Figaro depuis près de dix-huit ans, Éric de La Chesnais y est responsable de la rubrique Agriculture, une activité qu’il connaît bien puisqu’il la pratique dans une ferme de l’Ouest après avoir été diplômé de l’École supérieure d’agriculture d’Angers (ESA) en 2007.

Gaspillage alimentaire : Arash Derambarsh dénonce les «pressions d’un système» Le Figaro   Leave a comment

Arash Derambarsh AFP Le Figaro

Un an jour pour jour après le vote de la loi contre le gaspillage
alimentaire, l’élu de Courbevoie, qui en est à l’origine, dénonce des «actes de
malveillance». Entre pressions politiques et poids des lobbies, il raconte les
dessous d’un vote sensible.
Le 3 février 2016, la loi n°2016-138 relative la lutte contre le gaspillage
alimentaire sort par la grande porte du Parlement. Après de nombreux mois
d’âpres débats à l’Assemblée nationale, le texte est définitivement adopté.
Elle prévoit notamment des dispositions destinées à empêcher les grandes
surfaces de jeter la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la
consommation, via des associations agréées. Les enseignes récalcitrantes seront
automatiquement condamnées à payer une amende de 3750 euros.
 « 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans
notre pays »
Si la loi a été portée au Palais Bourbon par le député socialiste Guillaume
Garot, ce combat a été mené de longue date par un élu local inconnu du grand
public jusqu’alors: Arash Derambarsh. Docteur en droit pénal, éditeur au
Cherche-Midi, conseiller municipal Les Républicains dans la ville de Courbevoie
(Hauts-de-Seine), cet homme de 37 ans attire les projecteurs pour sa
personnalité peu conventionnelle, au risque, parfois, de remettre en cause la
nature de son combat. «Quand j’ai commencé à porter cette bataille, la question
du gaspillage alimentaire n’était pratiquement jamais abordée en France.
Pourtant, 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans
notre pays», explique Arash Derambarsh au Figaro. Attiré par les lumières des
médias, il fascine autant qu’il révulse. Un an après le vote de «sa» loi, cet
homme né en 1979 à Paris de parents iraniens n’oublie pas les coups qu’il a
reçus durant les mois qui ont précédé le vote des parlementaires. Les menaces
et intimidations, de la part de ceux qu’ils nomment «les lobbies», dont il a
été l’objet.
Pressions politiques et poids des lobbies
«Il y a eu des actes de malveillance à mon encontre, relate-t-il calmement.
Des personnes travaillant pour la Fédération du commerce et de la distribution
– qui regroupe la plupart des hypermarchés et supermarchés en France – sont
venues dans un salon du livre auquel je participais en tant qu’éditeur et ont
fait pression sur moi pour que j’arrête mon combat. Ils m’ont dit qu’ils
avaient le pouvoir de me faire virer. J’ai appris par la suite qu’ils avaient
également parlé à mon patron». Seulement, Arash Derambarsh l’assure, il n’est
pas «du genre à avoir peur». Au contraire, ces réactions hostiles le confortent
dans son engagement. Il poursuit: «Ces mêmes personnes sont allées voir
directement les parlementaires par la suite en les menaçant de supprimer les
subventions accordées aux associations sportives de leurs circonscriptions
s’ils votaient cette proposition de loi». Des propos contestés par la FCD qui a
reconnu avoir eu «une vive discussion» avec lui, mais a nié avoir exercé des
pressions de quelque sorte que ce soit.
« Ils s’en sont pris directement à mon mandat »
Enfin, l’homme entend régler ses comptes avec «les élus de la République».
«Certains députés et sénateurs, de droite comme de gauche, sont aussi venus me
voir les mois précédant le vote. Ils m’ont dit: “Arash, ce n’est pas nécessaire
d’aller plus loin dans ce combat. La législation actuelle est déjà très
bonne”». Puis, selon ses dires, les propos ont été de plus en plus virulents.
«Par la suite, ils m’ont rappelé que je n’étais qu’un simple conseiller
municipal, et qu’il ne fallait pas que je les oblige à aller voir le maire de
Courbevoie. Là, ils s’en prenaient directement à mon mandat. Une fonction pour
laquelle j’ai été élu quand même», explique-t-il, dénonçant les «pressions d’un
système». «J’ai été déçu de certains», poursuit-il, déplorant notamment que le
candidat Les Républicains à la présidentielle, François Fillon, ne l’ait jamais
reçu pour discuter de cette question absente de son programme.
Le Courbevoisien n’a pas non plus digéré l’attitude de Jacques Bailet, le
président de la Banque alimentaire, et des Restos du Cœur. Ces deux organismes,
qui organisent des collectes de nourriture toute l’année, n’ont pas soutenu, au
départ, l’action du conseiller municipal, craignant des problèmes de
logistique. Olivier Berthe, président de l’association créée par Coluche, avait
notamment déclaré dans les colonnes de Libération en mai 2015 : «Il ne faut pas que
ça se transforme en cadeau empoisonné pour nous (…) On doit choisir la qualité
et la quantité des produits donnés, on n’est pas des dépotoirs». Des propos mal
digérés par le principal intéressé. S’il témoigne aujourd’hui librement des
pressions subies durant des mois, c’est qu’Arash Derambarsh juge que le temps
est venu. Tel un boxeur, il choisit le moment opportun pour asséner ses coups
après en avoir essuyé beaucoup, et espère refaire parler de sa loi – et de lui
– avant l’élection présidentielle.
Au total, 5000 associations agrées ont été créées pour collecter les
invendus dans 5000 supermarchés de France. «Cela correspond à 10 millions de
repas distribués depuis douze mois», se félicite-t-il. Depuis le 3 février
2016, la législation française a fait des émules, notamment en Italie, en
Finlande ou en Roumanie. Une pétition lancée pour saisir le Parlement européen
de cette question a, pour l’heure, recueillie plus de 820.000 signatures. «Dans
ce domaine, la France a été un moteur. Je m’en réjouis parce que cela montre
qu’un simple élu municipal peut changer les choses», conclut Arash Derambarsh,
qui entend désormais lutter pour changer en profondeur le système
agroalimentaire en France, qu’il juge « corrompu ».

vidéo speech Arash Derambarsh TEDx Los Angeles   Leave a comment

Discours d’Arash Derambarsh au TEDx Los Angeles devant 3000 personnes au Dolby Theatre (Hollywood Boulevard).

Arash Derambarsh shares in this talk how he identified the cause of food waste in his native France, and after many efforts managed to get a law adopted forcing supermarkets to donate unwanted food to charity.

His talk is a personal narrative of how he came to realize the paradox of food waste and hunger and to understand what hunger meant.

Arash Derambarsh is a councilor in France, whose campaign against food waste led to a law forcing French supermarkets to donate unwanted food to charity has set his sights on getting similar legislation passed globally.

Arash Derambarsh declares it “scandalous and absurd” that food is wasted and in some cases deliberately spoiled while the homeless, poor and unemployed go hungry.

This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community.

Arash Derambarsh was classified in the 100 world personalities of the year 2016 by the magazine Foreign Policy.