Arash Derambarsh avocat de Pierre Menes est l’invité de TPMP et de Cyril Hanouna. Copyright : C8, Canal Plus et TPMP. Avec la présence de : Valérie Bénaïm, Gilles Verdez, Bernard Montiel, Benjamin Castaldi, Géraldine Maillet, Kelly Vedovelli, Delphine Wespiser, Nicolas Pernikoff, Guillaume Genton
Une longue enquête du « Courrier de l’Atlas » disculpe Arash Derambarsh de toute responsabilité concernant l’affaire du supposé plagiat de sa thèse. Cette enquête édifiante du journaliste Yassir Guelzim met en lumière des dysfonctionnements importants de l’Université Paris 1 la Sorbonne et confirme sa mauvaise foi.
Le 11 décembre 2015 Arash Derambarsh soutenait sa thèse, qui était validée par les directeurs de l’école doctorale eux-mêmes (NDLR : François-Guy Trébulle et Patrice Jourdain).
Dans l’enquête précitée, nous apprenons que :
– C’est l’école doctorale de la Sorbonne qui a pris la décision de rendre l’accès à la thèse confidentiel jusqu’en 2047 et a elle-même signé cette décision. La signature d’Arash Derambarsh et des membres de son jury ne s’y trouve pas.
– Lors du conseil disciplinaire, de nombreuses pièces ont été écartés de façon curieuse et arbitraire par le rapporteur Jérôme Glachant et ses membres : l’attestation de témoins prétextant que certains habitent dans la même ville que Monsieur Derambarsh (ndlr : Courbevoie), un constat d’huissier pour prouver la bonne version et des témoignages.
– Après avoir analysé sa thèse, le « Courrier de l’Atlas » confirmera qu’il n’y a pas de plagiat mais des erreurs méthodologiques et un manque patent de formation.
– Fait étonnant : l’enquête du « Courrier de l’Atlas » affirmera que l’Université Paris 1 La Sorbonne est coutumière des dysfonctionnements puisque 300 thèses ne sont toujours pas enregistrées à cause d’une défaillance informatique de son école doctorale.
– Enfin et surtout, le « Courrier de l’Atlas » pointe du doigt le rôle d’un compte Twitter délateur (Thèse et Synthèse), créé avant le premier tour des élections municipales.
Celui-ci ayant fait pression sur l’Université de Paris 1 La Sorbonne et le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, en publiant plus de 1000 tweets à l’encontre d’Arash Derambarsh. Des tweets alternant souvent diffamation, cyberharcèlement et atteinte à des données personnelles.
Le « Courrier de l’Atlas » affirme que se cachent derrière ce compte anonyme deux professeurs et un opposant politique local LAREM à Courbevoie.
Arash Derambarsh confirme avoir déposé une plainte et une enquête de la police judiciaire est en cours.
Arash Derambarsh, avocat au barreau de Paris à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire en 2016, est récompensé du prix Win Win, l’équivalent du Nobel pour le
développement durable.
C’est un avocat français qui décroche le « Nobel » du développement durable en 2019. Le prestigieux « Win Win », lui a été, en effet, décerné, le jeudi 31 octobre, par la ville suédoise de Göteborg. Inscrit au barreau de Paris, Arash Derambarsh est récompensé pour « son travail constant et son engagement sans faille pour la cause alimentaire ».
C’est la première fois qu’un Français reçoit le prix, qui est l’équivalent du Nobel pour le développement durable. Des personnalités internationales de premier plan l’ont reçu par le passé : l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan en 2011, l’ancien vice-président des États-Unis Al Gore en 2007 ou encore le maire de Séoul, Park Wan-soon, en 2016.
Arash Derambarsh, qui a prêté serment à la Cour d’appel de Paris en 2018, est à l’initiative de la loi votée en 2016 contre le gaspillage alimentaire, une réussite qui a inspiré d’autres pays dans le monde. L’avocat au barreau de Paris, élu à Courbevoie, est aussi à l’origine de deux pétitions majeures, l’une française avec plus de200.000 signatures, l’autre, européenne avec plus de 1,6 million de soutiens.
Il ambitionne aujourd’hui de transposer la loi à un niveau européen.
Cette loi permet de distribuer plus de 10 millions de repas chaque année aux associations et d’augmenter les dons alimentaires de 22 % en France.
Il succède à Al Gore en 2007 et Kofi Annan en 2011. Ce prix est la reconnaissance du vote de la loi contre le gaspillage alimentaire qui permet à tous ceux qui ont faim de manger. Il est le premier Français à remporter ce prix. Il recevra son prix à Göteborg en Suède fin octobre 2019.
Arash Derambarsh, les Ailes de BFG Capital, Dentsu Aegis Network France et Courbevoie 3.0 organisent pour la 3ème année consécutive l’opération « Rentrée pour tous à Courbevoie ». Le mercredi 27 juin de 12h à 16h, 1 000 cartables et fournitures scolaires ont été offerts gracieusement aux enfants de Courbevoie.
Elle a été effectuée par les collaborateurs bénévoles des entreprises partenaires et mécènes et par les trois parrains de l’opération, l’artiste Abd Al Malik, la tenniswoman Aravane Rezai et la comédienne Axelle Laffont. Merci également à Aspen Cycling La Défense, Bowlka, Madrissio Restaurant, Auchan et Permasteelisa.
…pour sa croisade contre le gaspillage alimentaire, avait porté plainte pour diffamation à l’encontre de Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, après que le quotidien eut relayé sur son site internet une enquête des Inrocks le qualifiant « d’imposture ».
Lundi 24 juillet, Martine Mazé-Barthot, la juge d’instruction en charge du dossier, a décidé de mettre en examen Laurent Joffrin et de le renvoyer devant la 17eme chambre correctionnelle du tribunal de Grande instance de Paris pour diffamation publique à l’égard d’un particulier.
Voyage au cœur d’un système français : l’agro alimentaire.
Un puissant système qui crée du gaspillage alimentaire, de la surproduction, de la malnutrition et de la pollution. En 2017, l’agriculture française est entre les mains des lobbies (Lactalis, Bigard, Monsanto, Bayer).
Conséquences : une utilisation intensive de pesticides, des pratiques choquantes dans la grande distribution, des organisations syndicales et coopératives qui enfoncent un peu plus les paysans dans la misère. L’agriculture française est prête à exploser !
Ce livre est un plaidoyer et une enquête qui dénonce et apporte des solutions. Préface de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214.
Arash Derambarsh, né à Paris en 1979, est éditeur, docteur en droit et futur avocat. Conseiller municipal Les Républicains à Courbevoie, il est à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l’unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l’a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l’auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du livre politique 2015.
Journaliste au Figaro depuis près de dix-huit ans, Éric de La Chesnais y est responsable de la rubrique Agriculture, une activité qu’il connaît bien puisqu’il la pratique dans une ferme de l’Ouest après avoir été diplômé de l’École supérieure d’agriculture d’Angers (ESA) en 2007.
Un an jour pour jour après le vote de la loi contre le gaspillage
alimentaire, l’élu de Courbevoie, qui en est à l’origine, dénonce des «actes de
malveillance». Entre pressions politiques et poids des lobbies, il raconte les
dessous d’un vote sensible.
Le 3 février 2016, la loi n°2016-138 relative la lutte contre le gaspillage
alimentaire sort par la grande porte du Parlement. Après de nombreux mois
d’âpres débats à l’Assemblée nationale, le texte est définitivement adopté.
Elle prévoit notamment des dispositions destinées à empêcher les grandes
surfaces de jeter la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la
consommation, via des associations agréées. Les enseignes récalcitrantes seront
automatiquement condamnées à payer une amende de 3750 euros.
« 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans
notre pays »
Si la loi a été portée au Palais Bourbon par le député socialiste Guillaume
Garot, ce combat a été mené de longue date par un élu local inconnu du grand
public jusqu’alors: Arash Derambarsh. Docteur en droit pénal, éditeur au
Cherche-Midi, conseiller municipal Les Républicains dans la ville de Courbevoie
(Hauts-de-Seine), cet homme de 37 ans attire les projecteurs pour sa
personnalité peu conventionnelle, au risque, parfois, de remettre en cause la
nature de son combat. «Quand j’ai commencé à porter cette bataille, la question
du gaspillage alimentaire n’était pratiquement jamais abordée en France.
Pourtant, 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans
notre pays», explique Arash Derambarsh au Figaro. Attiré par les lumières des
médias, il fascine autant qu’il révulse. Un an après le vote de «sa» loi, cet
homme né en 1979 à Paris de parents iraniens n’oublie pas les coups qu’il a
reçus durant les mois qui ont précédé le vote des parlementaires. Les menaces
et intimidations, de la part de ceux qu’ils nomment «les lobbies», dont il a
été l’objet.
Pressions politiques et poids des lobbies
«Il y a eu des actes de malveillance à mon encontre, relate-t-il calmement.
Des personnes travaillant pour la Fédération du commerce et de la distribution
– qui regroupe la plupart des hypermarchés et supermarchés en France – sont
venues dans un salon du livre auquel je participais en tant qu’éditeur et ont
fait pression sur moi pour que j’arrête mon combat. Ils m’ont dit qu’ils
avaient le pouvoir de me faire virer. J’ai appris par la suite qu’ils avaient
également parlé à mon patron». Seulement, Arash Derambarsh l’assure, il n’est
pas «du genre à avoir peur». Au contraire, ces réactions hostiles le confortent
dans son engagement. Il poursuit: «Ces mêmes personnes sont allées voir
directement les parlementaires par la suite en les menaçant de supprimer les
subventions accordées aux associations sportives de leurs circonscriptions
s’ils votaient cette proposition de loi». Des propos contestés par la FCD qui a
reconnu avoir eu «une vive discussion» avec lui, mais a nié avoir exercé des
pressions de quelque sorte que ce soit.
« Ils s’en sont pris directement à mon mandat »
Enfin, l’homme entend régler ses comptes avec «les élus de la République».
«Certains députés et sénateurs, de droite comme de gauche, sont aussi venus me
voir les mois précédant le vote. Ils m’ont dit: “Arash, ce n’est pas nécessaire
d’aller plus loin dans ce combat. La législation actuelle est déjà très
bonne”». Puis, selon ses dires, les propos ont été de plus en plus virulents.
«Par la suite, ils m’ont rappelé que je n’étais qu’un simple conseiller
municipal, et qu’il ne fallait pas que je les oblige à aller voir le maire de
Courbevoie. Là, ils s’en prenaient directement à mon mandat. Une fonction pour
laquelle j’ai été élu quand même», explique-t-il, dénonçant les «pressions d’un
système». «J’ai été déçu de certains», poursuit-il, déplorant notamment que le
candidat Les Républicains à la présidentielle, François Fillon, ne l’ait jamais
reçu pour discuter de cette question absente de son programme.
Le Courbevoisien n’a pas non plus digéré l’attitude de Jacques Bailet, le
président de la Banque alimentaire, et des Restos du Cœur. Ces deux organismes,
qui organisent des collectes de nourriture toute l’année, n’ont pas soutenu, au
départ, l’action du conseiller municipal, craignant des problèmes de
logistique. Olivier Berthe, président de l’association créée par Coluche, avait
notamment déclaré dans les colonnes de Libération en mai 2015 : «Il ne faut pas que
ça se transforme en cadeau empoisonné pour nous (…) On doit choisir la qualité
et la quantité des produits donnés, on n’est pas des dépotoirs». Des propos mal
digérés par le principal intéressé. S’il témoigne aujourd’hui librement des
pressions subies durant des mois, c’est qu’Arash Derambarsh juge que le temps
est venu. Tel un boxeur, il choisit le moment opportun pour asséner ses coups
après en avoir essuyé beaucoup, et espère refaire parler de sa loi – et de lui
– avant l’élection présidentielle.
Au total, 5000 associations agrées ont été créées pour collecter les
invendus dans 5000 supermarchés de France. «Cela correspond à 10 millions de
repas distribués depuis douze mois», se félicite-t-il. Depuis le 3 février
2016, la législation française a fait des émules, notamment en Italie, en
Finlande ou en Roumanie. Une pétition lancée pour saisir le Parlement européen
de cette question a, pour l’heure, recueillie plus de 820.000 signatures. «Dans
ce domaine, la France a été un moteur. Je m’en réjouis parce que cela montre
qu’un simple élu municipal peut changer les choses», conclut Arash Derambarsh,
qui entend désormais lutter pour changer en profondeur le système
agroalimentaire en France, qu’il juge « corrompu ».