Archives du tag ‘Livres’
Livre Arash Derambarsh : Agriculteurs – les raisons d’un désespoir (éditions Plon) Leave a comment
Valérie Pécresse nomme Arash Derambarsh responsable du gaspillage en Île-de-France Leave a comment
Il y a urgence à sauver l’édition Française ! Leave a comment
En matière d’amour pour le livre, je ne crois pas au désintérêt du livre, notamment au détriment d’internet ou de la télévision. La preuve, Harry Potter. Le succès sans précédent de la saga a montré qu’enfants et adolescents n’étaient pas réfractaires à la lecture. L’intérêt pour la lecture est un enjeu de civilisation. L’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI) révèle dans sa dernière enquête « Information et vie quotidienne » que plus de 3,1 millions de personnes en France sont en situation d’illettrisme. Près de 12% de la population active est ainsi concernée. Plus grave, Une enquête de la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) auprès de 1500 entreprises souligne la méconnaissance du sujet de la part des employeurs : 92% d’entre eux affirment ne pas employer d’illettrés, car ils ignorent le phénomène. Les fautes d’orthographes deviennent monnaie courante du plus bas niveau de la société au plus élevé, je pense notamment à certains politiques. Il s’agit donc de revenir aux bases de la lecture dès le plus jeune âge et avoir une ambition simple : une obligation de résultat de réussite pour les jeunes qui sortent de la CM2. Chacun doit avoir les bases de la lecture à 10 ans. Pour rappel, 150000 enfants sortent d’une classe d’âge sans diplôme. 80000 ne savent pas lire, écrire et compter correctement à leur entrée en 6ème. C’est de loin le sujet le plus préoccupant.
Tribune journal LE MONDE (30/10/2009) 1 comment
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l’imposer pour certains, la proposer pour d’autres.
Car, en effet, il s’agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d’emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d’ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l’Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d’auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s’agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d’Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c’est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d’activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s’agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d’immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c’est tout le secteur de la distribution qu’il va falloir réformer et adapter.
L’Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n’a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n’avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu’a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l’on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l’heure du numérique, les générations futures s’en passeront sans problème.
Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l’avenir.
La publication de l’artiste Abd Al Malik : une évidence et un honneur… Leave a comment
Le Cherche-Midi éditeur Leave a comment
Mon livre…le 20 octobre 2006! 36 comments
Publication de mon ouvrage "Comment peut-on être de droite aujourd’hui?" publié le 20 octobre 2006 aux éditions Ramsay…
Préface de Jean-François Achilli (chef du service politique de France Inter).
A commander sur http://livre.fnac.com/a1869776/Arash-Derambarsh-Comment-peut-on-etre-de-droite ,
Fiche détaillée "Comment peut-on être de droite ?" – Auteur: Arash Derambarsh – Editeur: Ramsay – Nombre de pages: 257 pages – Format: 14 cm x 21 cm – prix moyen: 16 euros